En compagnie des hommes
En compagnie des hommes
Dans le roman En compagnie des hommes écrit par Véronique Tadjo, un virus mortel et incurable a mis l’espèce humaine face au danger de l’extinction. Il s’agit surtout d’un tableau hyperréaliste sur l’épidémie provoquée par le virus Ebola. Ici, ce n’est pas tant la psychologie des personnages qui intéresse le lecteur, mais leurs discours qui se succèdent de façon linéaire pour raconter la même tragédie. Baobab, arbre premier, arbre éternel, arbre symbole de grande sagesse, prend la parole. Oui, le baobab parle, il accuse les hommes d’avoir rompu un certain équilibre de la nature, d’avoir oublié des liens spirituels qu’ils entretenaient avec la nature.
Née à Paris en 1955 d’un père ivoirien et d’une mère française (peintre et sculptrice), Véronique Tadjo a grandi en Côte d’Ivoire où ses parents se sont installés. Elle est poète, romancière, universitaire, peintre et auteur de livres pour la jeunesse qu’elle illustre elle-même. Elle est lauréate du Grand Prix littéraire d’Afrique noire en 2005. Elle est l’un des auteurs africains les plus reconnus, son roman Reine Pokou, traduit en plusieurs langues, reçoit en 2005 le Grand Prix d’Afrique Noire.